Introduction
Peindre le Christ d’après nature… Comment cela est-il possible ? Cette énigme est à l’origine de l’exposition sur Rembrandt et la figure du Christ. « Figure » : visage, face, bien sûr, mais aussi physionomie, contour, silhouette – personnage, légende, souvenir… La vision en ombre chinoise du Christ dans Les Pèlerins d’Emmaüs (Paris, musée Jacquemart-André) pose le problème : l’ombre suggère le mystère de la résurrection de Jésus, tout en affirmant qu’il n’y a pas d’évidence des traits du Christ. Rembrandt refuse la formule d’une image mille fois répétée.
Dans sa quête de renouveau des images chrétiennes, Rembrandt rejette la majesté prévisible d’un Christ traditionnel. Il s’intéresse à la figure du Christ en tant que telle, mais aussi à sa perception. Famille de Jésus, disciples, foule à laquelle il parle… De façon générale, il se tient au-dessus des querelles théologiques. Rembrandt était protestant, dans une république protestante accueillant toutes les religions. En toile de fond des œuvres qu’on va voir, il y a la célèbre tolérance religieuse de la Hollande du XVIIe siècle.
Dans sa quête de renouveau des images chrétiennes, Rembrandt rejette la majesté prévisible d’un Christ traditionnel. Il s’intéresse à la figure du Christ en tant que telle, mais aussi à sa perception. Famille de Jésus, disciples, foule à laquelle il parle… De façon générale, il se tient au-dessus des querelles théologiques. Rembrandt était protestant, dans une république protestante accueillant toutes les religions. En toile de fond des œuvres qu’on va voir, il y a la célèbre tolérance religieuse de la Hollande du XVIIe siècle.